La fasciathérapie a comme cible les fascias. C’est là sa spécificité. Elle appartient au monde des thérapies manuelles.

 

Le fascia est présent dans la totalité du corps. C’est une véritable toile d’araignée intérieure souple, capable aussi de se contracter. Le fascia entoure et interpénètre l’ensemble des organes, des muscles, des os, des fibres nerveuses et des vaisseaux. Il permet au corps de fonctionner comme un tout.

La plupart du temps nous ne ressentons pas les fascias car tout va bien.

Le fascia est susceptible de se modifier et de changer sa structure en fonction de ce qu’on lui fait subir : traumatismes, chocs physiques aigus ou chroniques, gestes répétitifs…et stress émotionnel et psychosocial. Le fascia va perdre alors sa faculté de glissement, d’élasticité et de plasticité  Les crispations, les adhérences, la rigidité des fascias sont à l’origine de douleurs, de troubles fonctionnels digestifs, vasculaires, musculaires, nerveux, perturbations émotionnelles et de troubles de la perception du corps et de soi.

 

 

Le fasciathérapeute dans son traitement sollicite cette globalité en étendue et en profondeur. Un traitement local est susceptible d’impacter l’ensemble du corps. Le thérapeute ressentira sous ses mains un relâchement, un effondrement , une élasticité, du glissement…Il est important que le patient et le thérapeute développent une attention aux sensations corporelles durant le traitement pour que le patient puisse se reconnecter à lui et à son corps.

 

La fasciathérapie vient toujours en soutien du traitement médical. Elle convient très bien pour la prise en charge :

  • du burn-out
  • de l’anxiété ou de la dépression
  • des céphalées de tension et des migraines
  • des lombalgies, des cervicalgies…
  • de la fasciite plantaire
  • des douleurs abdominales (syndrôme du côlon irritable, gastrite…)
  • des douleurs chroniques (cancer, fibromyalgie…)
  • des douleurs ou des gênes que la médecine ne parvient ni à expliquer ni à traiter...